L’actualité est régulièrement ponctuée de sujets concernant l’alimentation. Au-delà d’un certain « food bashing », cela révèle également des évolutions de comportements de consommateurs, mais aussi de leurs attentes. Cela se traduit par une diversification des canaux de distribution (consommateur omnicanal, développement du e-commerce alimentaire), le développement de nouveaux services autour de l’aliment, l’émergence de nouveaux segments de consommateurs, et des demandes de nouvelles pratiques en amont de la filière (respect de l’environnement, réduction du gaspillage alimentaire, développement de démarches éthiques…).
Face à un intérêt croissant du consommateur pour l’origine, et la qualité de son alimentation, le « local » devient un sujet politique. Les territoires, à toutes les échelles, cherchent leurs leviers d’action pour répondre à ces demandes. De l’installation d’agriculteurs à la restauration collective, de la logistique urbaine au plan climat-énergie, les enjeux liés à la relocalisation de l’alimentation sont très larges, et touchent à différentes politiques publiques. Un des « outils » que les collectivités peuvent mobiliser est le Projet Alimentaire de Territoire.
Scot/PLUi, circuits courts, agriculture urbaine, renouvellement des agriculteurs, valorisation des forêts, foncier rural, évolution des demandes citoyennes en matière d’alimentation… les collectivités sont de plus en plus souvent menées à s’interroger sur la façon dont elles peuvent agir sur les espaces agricoles ou forestiers, ou sur les dynamiques agricoles locales.
La question « comment nourrir ? » s’est progressivement transformée en « comment se nourrir ? », avec de nouvelles attentes sur la qualité de l’alimentation (labels, SIQO, profil nutritionnel…), les pratiques agricoles (AB, protection de l’eau, produits « sans », bien-être animal…), ou les modes de ventes (circuits courts, juste rémunération, traçabilité…).
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