La problématique rencontrée

Les aires urbaines sont le lieu d’un fort développement urbain et économique, qui génère une importante consommation de foncier agricole, en Occitanie comme ailleurs. Afin d’améliorer la prise de conscience sur la place de l’agriculture dans l’aménagement du territoire et les politiques locales, les services de l’Etat en région Occitanie ont souhaité proposer une démarche innovante d’accompagnement des territoires, en l’occurrence ici des aires urbaines moyennes, en prenant comme sujet central l’agriculture, et comme méthode la prospective participative.
La prospective a porté sur les enjeux de l’agriculture de demain : revenu des agriculteurs, renouvellement des générations, place de la technologie dans les exploitations agricoles, organisation des filières et répartition de la valeur ajoutée, relation producteurs-consommateurs, transition agricole et environnementale, adaptation au changement climatique, …

Le besoin exprimé

Cette étude a eu pour objectif de construire une méthode reproductible, qui puisse être appliquée à d’autres territoires présentant des contextes différents. Trois territoires pilotes ont été retenus et des comités prospectifs locaux ont construits au cours de l’année 2017 chacun trois scénarios d’évolution de l’agriculture à horizon 2035.

Notre réponse

Pour cette mission, Ceresco (ex-Blezat Consulting) a mis au point des techniques d’animation et de participation sur-mesure, ainsi qu’un suivi en temps réel permettant de bénéficier du retour méthodologique des participants, et de faire profiter les 3 territoires des retours d’expérience des autres sur la mise en œuvre de la prospective.
Les résultats de cette étude ont été très positifs : l’outil prospectif s’est révélé très efficace pour générer une prise de conscience, et inviter les acteurs à agir et à se mettre en réseau. Pour les professionnels du monde agricole, ils ont trouvé dans cette démarche la satisfaction d’un espace de dialogue ouvert. Pour les acteurs « non-initiés », ce projet a mis en lumière à la fois la diversité des enjeux, la transversalité des questions agricoles pour le projet du territoire, et ils ont été intéressés par la complexité des sujets concernés (économie, planification, santé, environnement, logistique…). A l’issue de la démarche, une conclusion s’impose : il est difficile d’élargir la prise de conscience au-delà des participants directs, et de transformer ensuite avec de l’opérationnel sans mettre en place une importante animation derrière, qui doit être gérée au moins au début par les initiateurs de cette démarche.